Les origines méconnues des séries Super Sentai au Japon
Vous connaissez sans doute les Power Rangers, ces héros colorés qui, épisode après épisode, combattent sans relâche les forces du mal. Mais savez-vous que ces personnages que nous avons tant admirés dans notre enfance sont en fait nés au pays du soleil levant, le Japon ? Ils font partie d’un genre bien particulier de séries télévisées appelé Super Sentai. Aujourd’hui, nous allons plonger dans l’univers de ces séries cultes, découvrir leurs origines, comprendre ce qui les rend si spéciales et pourquoi elles continuent de captiver l’attention des téléspectateurs.
Plongée dans l’univers des séries Super Sentai
Les séries Super Sentai sont un sous-genre de la production télévisée japonaise, plus précisément du tokusatsu, qui regroupe toutes les séries et films utilisant des effets spéciaux. Le terme « Sentai » signifie littéralement « escadron », ce qui reflète bien l’esprit de ces séries où un groupe de héros doit unir leurs forces pour combattre le mal. Ces séries mettent en scène des équipes de super-héros, généralement cinq, qui se transforment grâce à des objets ou des appareils spéciaux et qui utilisent des armes et des robots géants pour combattre des ennemis, souvent des monstres maléfiques.
Les origines des séries Super Sentai
Les séries Super Sentai sont apparues pour la première fois à la télévision japonaise dans les années 70 avec « Himitsu Sentai Goranger », créée par le célèbre mangaka Shotaro Ishinomori, qui est également à l’origine des séries « Kamen Rider » et « Cyborg 009 ». En réalité, le concept des Super Sentai a été directement influencé par une autre création de Ishinomori : la série « Spider-Man » produite par Toei et Marvel en 1978. Dans cette version japonaise de Spider-Man, le héros dispose pour la première fois d’un robot géant pour combattre ses ennemis. Face au succès de cette nouvelle idée, Toei a décidé d’intégrer ce concept de robot géant dans ses séries Super Sentai, à commencer par « Battle Fever J » en 1979, la troisième série Sentai.
L’impact des séries Super Sentai au Japon et dans le monde
Depuis leur apparition, les séries Super Sentai ont connu un immense succès au Japon et ont largement contribué à façonner la pop-culture japonaise. Elles ont inspiré de nombreux autres genres de séries, notamment les « Metal Hero » et les « Kamen Rider », et ont marqué plusieurs générations de téléspectateurs. Leurs codes visuels, leurs thèmes récurrents et leurs archétypes de personnages sont devenus emblématiques du divertissement japonais.
Mais l’influence des séries Super Sentai ne s’est pas limitée aux frontières du Japon. Au début des années 90, la société américaine Saban Entertainment a adapté la série « Kyōryū Sentai Zyuranger » pour créer les célèbres « Power Rangers ». Le succès de cette adaptation a été fulgurant et les Power Rangers sont devenus une véritable franchise internationale, avec des dizaines de séries dérivées, des films et une multitude de produits dérivés.
Les séries Super Sentai, un phénomène toujours vivant
Malgré l’évolution des goûts du public et des technologies, les séries Super Sentai continuent de fasciner les téléspectateurs, au Japon et dans le monde entier. Chaque nouvelle série apporte son lot de nouveautés, tout en respectant les codes qui ont fait le succès du genre depuis près de cinquante ans. Les séries Super Sentai sont un véritable symbole de la pop-culture japonaise, une fenêtre sur un univers unique où l’action, la fantaisie et la camaraderie sont toujours au rendez-vous.
Que ce soit à travers les Power Rangers, les Super Sentai originaux, ou leurs nombreuses adaptations et dérivés, ces séries restent vivantes dans le cœur des fans du monde entier. En dépit des années, elles continuent à inspirer et à divertir, perpétuant le rêve d’être un héros. Ainsi, les Super Sentai nous rappellent que chacun d’entre nous peut être un héros, et que lorsqu’on s’unit pour une cause commune, on peut accomplir de grandes choses. Ainsi, même si les origines des séries Super Sentai peuvent être méconnues pour certains, l’essence de leur message reste bien vivante.